La semaine dernière, les autorités se targuaient de dire que 97 % des classes étaient ouvertes et que c’était un bon signe, pas d’inquiétudes en la demeure. Aujourd’hui, on joue avec les chiffres en nous disant que 1 000 classes sont fermées et que c’est très inquiétant au point de nous alerter d’une déscolarisation forcée qui pourrait dépasser 4 semaines…
C’est pourtant la même nouvelle : c’est « grosso modo, 3 % des élèves du primaire, du secondaire et de la formation aux adultes qui ne sont pas à l’école actuellement » a affirmé le Premier ministre Legault. Nous déplorons l’ambivalence de cette désinformation et surtout l’incertitude qu’elle génère auprès de milliers de parents et d’élèves à besoins particuliers qui sont les plus touchés lorsque laissés sans soutien et encadrement scolaire adéquats.
Il n’y a pas de quoi célébrer. Est-ce trop demandé d’avoir la vérité et de la transparence en éducation ? Écoutez les experts en santé publique : il y a d’autres mesures à envisager avant de fermer les écoles et désorganiser des milliers de familles.