La CPEBPQ, ce sont des actions politiques réfléchies, concrètes et concertées pour l’éducation inclusive, le bien-être et la participation sociale des enfants à besoins particuliers !

Depuis le tout début, notre mission en est une qui exige un engagement constant à veiller et agir sur des enjeux sociaux prioritaires : comme l’éducation, la santé, les services sociaux et les droits des enfants et des apprenants.

Misons sur l’un des principaux leviers (outre la santé) à la base d’une société riche collectivement et inclusive : l’éducation !

Au Québec, le nombre d’enfants ayant des besoins éducatifs particuliers et spécifiques (BÉPES)1 est estimé à près 225 000, une proportion de 1 élève sur 4, en croissance constante depuis les dix dernières années selon les données ministérielles. La sensibilisation des parents, de meilleur dépistage et des outils diagnostics plus perfectionnés expliquent en grande partie cette hausse.

En dépit de leur potentiel et leurs efforts, à peine 56 % d’entre eux qui sont intégrés en classe dite ordinaire et 15 % de ceux fréquentant une classe spécialisée obtiennent un diplôme d’études secondaires (DES). Selon les experts en adaptation scolaire, le taux diminue en fonction du nombre d’années passées en classe ségréguée. En somme, les ⅔ n’obtiennent jamais un DES. L’enjeu est donc systémique.

Ce sont des inégalités sociales et éducatives dénoncées tant par la Commission des droits de la personne, le Conseil supérieur de l’Éducation du Québec et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Nos actions, nos objectifs et nos recommandations cherchent à renverser ces inégalités et reposent sur les principes suivants :

  • Pour les enfants à besoins particuliers : des services éducatifs inclusifs et adaptés qui répondent à leurs besoins multiples et variés leur permettant eux aussi d’atteindre leur plein potentiel de réussite éducative tout au long de leur parcours scolaire.
  • Pour les parents d’enfants à besoins particuliers : une voix représentative équitable au sein de la gouvernance scolaire, du soutien à l’accompagnement et à la formation.
  • Pour les services de garde éducatifs à l’enfance : des allocations qui permettent d’offrir des services de qualité adaptés aux besoins de tous les enfants et l’accès à une offre de formation sur l’inclusion pertinente.
  • Pour le personnel éducateur et enseignant : l’accès à des formations initiales et continues, des conditions de travail et d’un titre professionnel reconnu, le tout adapté aux réalités de la diversité des élèves d’aujourd’hui.

Mieux les besoins éducatifs particuliers des élèves seront répondus, mieux se portera la réussite éducative pour tous !

Sources :

https://www.journaldequebec.com/2019/05/10/peu-deleves-en-difficulte-finissent-leur-secondaire
http://www.education.gouv.qc.ca/references/indicateurs-et-statistiques/indicateurs/taux-de-diplomation-et-de-qualification-par-cohorte-de-nouveaux-inscrits-au-secondaire/
http://www.cdpdj.qc.ca/fr/droits-de-la-personne/EHDAA/Pages/default.aspx
http://www.cdpdj.qc.ca/Publications/etude_inclusion_EHDAA.pdf
https://www.ledevoir.com/societe/education/563750/le-quebec-possede-le-systeme-scolaire-le-plus-inequitable-au-pays

Note aux lecteurs : En raison des positions éthiques non discriminantes des parents membres de la Coalition qui ne cautionnent pas la terminologie « HDAA » utilisée pour désigner les élèves ayant des besoins éducatifs particuliers et spécifiques, celle-ci mettant l’accent sur leur diagnostic, leurs caractéristiques ou leur difficulté qualifiée de « trouble », le mot « élèves ayant des BÉPES (des services aux élèves ayant des besoins éducatifs particuliers et spécifiques)» sera utilisé dans le texte. Il est de notre avis que cette nouvelle appellation qui met plutôt l’accent sur les besoins éducatifs que sur la condition de santé ou les capacités des élèves doit être celle retenue par le système d’éducation québécois pour respectueusement désigner ces élèves dans la Loi sur l’instruction publique (LIP) ainsi que dans toutes les politiques ou publications ministérielles les concernant.

Source : En référence aux propos de Bianca Nugent, commissaire-parente, extraits du mémoire du CCSEHDAA de la CS Portages-de-l’Outaouais dans le cadre du projet de loi 86.

AIDEZ LA CPEBPQ

La CPEBPQ ne peut exister que grâce au soutien de ses membres actifs. Vous n’êtes pas encore membre de la CPEBPQ ? Rejoignez nos rangs en remplissant dès maintenant votre formulaire d’adhésion et payer votre cotisation minime de 10 $. Unissons nos forces pour une éducation adaptée à chaque élève-apprenant !

Retour haut de page