C’est une catastrophe annoncée depuis des années. Ce n’est pas d’hier que des parents dénoncent les gestes violents et les paroles humiliantes envers leurs enfants à besoins particuliers. Nous sommes bien bien placée pour le savoir.
De plus en plus de parents osent témoigner des traumas vécus par leurs enfants à l’école par une minorité de personnel scolaire, certes, rétrogrades, incompétents et malveillants et celles et ceux qui les laissent faire. Il faut que ça cesse.
Or, à force d’attendre que les enquêtes aboutissent et de camoufler leurs gestes, ces abus deviennent endémiques dans certains centres de services scolaires métropolitains plus que d’autres.
Au-delà de la volumétrie, que ce soit 100 ou un seul enfant violenté, intimidé, maltraité à l’école, c’est déjà un de trop.
Le seul côté rassurant, c’est qu’on en parle plus que jamais avant. Maintenant, c’est le temps d’agir. Il faut continuer à dénoncer pour exiger encore plus de remparts de sécurité et de bienveillance envers nos enfants qui sont vulnérables devant l’abus de pouvoir de certains adultes sensés veiller sur ielles.
Nous exigeons plus d’imputabilité envers tous les responsables et les dirigeants au sein du réseau scolaire et surtout plus d’actions concrètes pour éradiquer les clivages qui menacent non seulement l’intégrité et la sécurité de nos enfants, mais la paix sociale au Québec.
Voici la prise de position de la Coalition de parents d’enfants à besoins particuliers du Québec https://www.facebook.com/share/j62sLpeNR9w8dNSH/?mibextid=WC7FNe