Énoncé de position : Enquête école Bedford

La Coalition de parents d’enfants à besoins particuliers du Québec est outrée d’apprendre comment une telle ignominie a pu durer autant d’années sans qu’aucun adulte se soit levé pour dénoncer des gestes aussi indignants.
« Pendant des années, des élèves du primaire se sont fait crier après et ont été traités de « causes perdues » par un clan de professeurs ayant imposé un climat toxique dans leur école, révèle un rapport qui amène le ministre Drainville à enquêter sur 11 enseignants ».
Le rapport d’enquête s’étendra à d’autres écoles. Malheureusement, ce n’est pas un cas isolé. Les syndicats se disent impuissants.
La violence quand elle s’en prend à des enfants vulnérables devant l’autorité des adultes touts puissants, elle est illégale. Nous demandons une enquête publique.
« Globalement, le niveau de compétence des enseignants de l’école Bedford est inquiétant», peut-on lire dans les constats.
Des matières étaient peu ou pas enseignées, comme les sciences, le cours d’éthique et culture religieuse et l’éducation à la sexualité.
Des enseignants y affirmeraient que les troubles d’apprentissage ou l’autisme n’existent pas, qu’il faut «casser» les élèves en difficulté. »
À quand la possibilité au Québec de séparer le grain de l’ivraie en éducation en rendant imputables et sanctionnables le personnel scolaire fautif de tout manquement et fautes professionnelles comme c’est le cas dans toutes les autres professions dignes de ce nom où il y a un haut niveau de risque d’abus de pouvoir ?
Nous confions la responsabilité d’éduquer nos enfants au réseau scolaire avec l’attente que les personnes chargées de le faire soient tenues responsables de veiller à leur développement cognitif, intellectuel, physique et social, et ce, en toute bienveillance et dans le respect de leur intégrité et leur dignité humaine.
Devant l’accumulation de ces constats, il semble plus que temps de mettre de l’ordre dans la profession enseignante au Québec, et ça passe par un rehaussement de la formation initiale et continue, de l’éthique et des standards de pratiques exemplaires et surtout de l’accompagnement et soutien tout au long de la carrière.
La protection des enfants est une responsabilité à partager par toute la communauté. Toutes les personnes témoins de tels manquements devraient pouvoir les dénoncer sans craindre des représailles.
Nous demandons également à ce que le Protecteur national de l’élève puisse être mandaté d’enquêter sans délai.

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